Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent. Aragon.
… Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent … Aragon
VALENCE
C’est elle qui me fascine. Sa main.
Mes yeux se vissent à ce flambeau noueux, nouant, dénouant les paroles d’un fou génial.
Le corps, la voix sont là, mais voilà c’est sa main qui parle. Elle seule éclaire ce plateau sombre. Elle creuse la profondeur des mots, s’accroche aux nuances, s’envole vers la violence, balaie l’insupportable incohérence, flotte vers l’infini, accompagne la logorrhée mystique, navigue devant moi.
C’est elle qui me conduit au travers du douloureux labyrinthe des cahiers du merveilleux Nijinski.
Assise en fond de scène
le 22/03/2012 Aline RUGGIERI
" La main de Patrice Chéreau "